jeudi 5 septembre 2013

BANQUES ET FORMES D’INTERMEDATION FI NANCIERE

De non remboursement de certaines créances de la banque. Elles recouvrent des provisions pour dépréciation, c’est-à-dire pour créances douteuses, des provisions pour risques et charges liées notamment au risque de change et à l’exécution des engagements hors bilan, et des provisions pour risque-pays. Les capitaux propres constituent, quant à eux, la garantie ultime de solvabilité de la banque.
Mais le bilan ne reflète qu’une partie des activités bancaires. Il n’inclut que les crédits accordés et les engagements contractés véritablement et de manière non contingente à la période présente. La banque a également des activités hors bilan qui ne correspondent pas à cette définition. Les opérations hors bilan recouvrent les engagements futurs ou virtuels de la banque qui n’ont pas donné lieu à un flux de trésorerie. C’est donc dans le hors-bilan que sont enregistrés
— les devises ou titres à recevoir ou à livrer, ainsi que les opérations sur instruments financiers à terme. Il s’agit essentiellement de contrats de change et de taux d’intérêt (contrats à terme, swaps, contrats d’option);
— les engagements : la banque s’engage à avancer des fonds ou à acquérir un actif à une date future prédéterminée. Ces engagements peuvent être irrévocables ou conditionnels;
— les garanties : la banque garantit les engagements de certains de ses clients et permet ainsi qu’ils obtiennent des financements de tiers.
Le bilan offre donc une vision très partielle de l’activité bancaire. Ce décalage entre les activités des banques appréhendées à travers leur bilan et l’ensemble de leurs activités s’est considérablement accentué ail cours des années quatre-vingt-dix, la croissance du hors-bilan bancaire étant beaucoup plus rapide que celle du bilan. Ainsi, dans le cas de la France, les engagements hors bilans de l’ensemble des établissements de crédit atteignaient 1,65 fois la taille de leurs bilans en 1990 (bilans

14 026,8 milliards de francs, hors bilans :23 162,5 milliards de francs), le facteur multiplicatif est passé à 7,77 en 2002 (total de bilan : 3 786 milliards d’euros, encours des instruments financiers à terme 29 401 milliards d’euros).
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